jeudi 27 septembre 2012

L'industrie du logiciel libre soutenue par le gouvernement Français

D'après les propos rapportés par Romain Gueugneau : "Les services du Premier ministre invitent les ministères à utiliser des solutions « open source ». De quoi alimenter un peu plus la croissance de la filière en France, qui plaide déjà pour la définition d'une politique industrielle dans ce domaine."



Autrement dit, le gouvernement envoie un signal important aux communautés qui prônent l'utilisation de logiciels libres. En effet, il apparaît qu'une circulaire émanant des services du Premier ministre, la semaine passée, adressée à l'ensemble des ministères et dans laquelle sont définies des orientations et des recommandations d'usage concernant l'utilisation des logiciels libres dans les administrations. Les ministères sont donc clairement invités par le chef du gouvernement à utiliser davantage  de solutions « open source ». Pour ne pas les citer, au niveau territorial on pouvait déjà trouver http://adullact.org/ ou http://www.apitux.org/
La circulaire, créée en 2011, précise notamment les bénéfices que les institutions peuvent tirer de l'utilisation des logiciels libres : « moindre coût, souplesse d'utilisation, levier de discussion avec les éditeurs ». Des arguments de poids dans le contexte actuel de crise et de rigueur budgétaire. Conjointement préparée avec les directeurs des systèmes d'information des ministères dans le cadre d'un travail collaboratif animé par la Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication (Disic).

Le journaliste précise que l'engagement de l'Etat en faveur du monde de l'« open source » n'est certes pas nouveau. « Mais cela faisait longtemps que l'affirmation n'avait pas été aussi claire », remarque Patrice Bertrand, le président du Conseil national du logiciel libre (CNLL), qui fait suite au sénateur du NPDC Alex Türk, l'instance représentative de la profession en France. Le développement de solutions logicielles libres, qui ne dépendent pas de grands éditeurs privés, n'est pas une problématique partisane. Les projets ont été soutenus par les gouvernements successifs. On constate toutefois que si globalement la part du logiciel libre dans les administrations reste faible, le projet de refonte informatique du système des impôts avait été élaboré en intégrant des composants « open source ». Matthieu Poujol, analyste chez Pierre Audoin Consultants, rappel à juste titre que « la commande publique a joué un rôle important dans le décollage du secteur ». Selon ce cabinet, les solutions « open source » représentaient 6 % du marché des logiciels et des services informatiques en France en 2011, soit 2,5 milliards d'euros. Au total, environ 300 entreprises -essentiellement des petites PME -travaillent aujourd'hui au sein de cet écosystème. Parmi elles, certains champions nationaux émergent et réussissent à s'exporter : c'est le cas de Talend, implanté en France et en Californie, qui a vu son activité doubler en moyenne chaque année depuis sa création en 2006. Ces petites PME, grâce au développement de stratégies collectives entrepreneuriales et dans le cadre de la politique de soutien à l'innovation, réussissent là ou d'autre plus réfractaire à la coopération rencontrent des difficultés de développement.


Bien entendu, la communauté « open source » s'est félicitée de cette nouvelle initiative gouvernementale. La société Linagora, dans un communiqué de presse, ajoute que « c'est la reconnaissance de l'excellence des services que les logiciels libres rendent déjà à l'Etat ». Véronique Torner, coprésidente de la société Alterway, dont nous avions précédemment parlé concernant l'Académie du Libre, qui a remporté en juin un appel d'offres interministériel sur les fonctions de support des logiciels, pour sa part estime que « les choix et les orientations prises par l'administration peuvent servir d'exemple et avoir des répercussions dans le monde de l'entreprise ».

Vers un « Grenelle » du logiciel libre ?


Le secteur est satisfait et souhaite profiter de l'occasion pour aller plus loin. Patrice Bertrand précise que « cette initiative peut servir à jeter les bases d'une vraie politique industrielle. Le logiciel libre est un secteur en croissance, générateur d'emplois et de compétitivité ». Le sujet sera abordé lors de l'Open World Forum, le Salon français de l'« open source » qui aura lieu du 11 au 13 octobre, où associations et acteurs du secteur tenteront de définir ensemble les bases d'un « Grenelle » du logiciel libre.

mercredi 29 août 2012

La double compétence : une valeur sûre

La double compétence : une valeur sûre

En effet, c'est ce qu'affirme la plupart des consultants RH. A une époque où nos aînés ont bâti de solides carrières professionnelles sans pour autant avoir un baccalauréat, la course au mouton à 5 pattes continue, bien souvent au détriment des candidats qui n'ont pas 2 à 5 ans d'expérience professionnelle, un post-doctorat et moins de 25 ans.

Une double compétence (ou triple si on considère la maîtrise des outils informatiques comme une compétence tierce dans notre monde empreint de numérique) devient bien souvent un pré-requis à une rémunération décente, elle ne la garantie pas pour autant. Effectivement, au delà de notre précédente caricature, quiconque souhaite pouvoir évoluer dans des postes à responsabilités a tout intérêt à s'intéresser aux fondamentaux du management, des hommes, des projets et des organisations ainsi qu'à la stratégie.

Dans notre culture, il semble d'usage de prolonger ses études supérieures pour démultiplier ses spécialités. Bien que les questions de la formation tout au long de la vie, les opportunités de formation continue et de reconnaissances d'acquis de l'expérience professionnelle, soient pleinement traitées par un nombre incalculable d'organismes de formation (qui soit dit en passant sont rarement de qualité et diplômant), cela reste avant tout du Business.

On trouve dans d'autres cultures des exemples plus généralisés comme au Canada, où il n'est pas rare de croiser des trentenaires et quarantenaires par dizaines sur les bancs de fac et d'écoles de commerce. Avec un faible niveau académique au départ, mais justifiant d'une expérience professionnelle concluante, ces "grands-étudiants" reprennent leur formation académique après plusieurs années dans la vie active afin de compléter leurs connaissances et se spécialiser après avoir rencontré les problématiques relatives à leur coeur de métier.

A l'inverse, influencé par la culture des Business School préconisant les fameuses "années de césure", il est plus rare de croiser, en dehors des programmes MBA, des étudiants de cette tranche d'âge. Loin de moi l'idée de critiquer telle ou telle approche. J'espère simplement que dans notre monde toujours plus rapide, où les flux d'informations se densifient et dépendant totalement des outils numériques, les pré-requis à l'emploi, au delà d'une nécessaire polyvalence, ne tendront pas vers une quadruple ou quintuple compétence pour pouvoir trouver un emploi correctement rémunéré.

La double compétence est donc un atout pour un candidat mais c'est surtout un acquis pour l'organisation qui recrute. La difficulté reste de pouvoir financer par soi-même l'allongement du temps de formation qui en dehors des programmes en alternance permettent rarement de subvenir convenablement à ses besoins ou initier une vie de famille, sans trop s'endetter ou dépendre de tiers. En outre, à force de se spécialiser le risque majeur sera à mon sens la communication. En effet, si l'intervenant, comme c'est bien souvent le cas, n'est pas en mesure de se mettre au niveau de son public, alors nous n'aurons fait qu'inventer des spécialités isolées et sans intérêt s'il n'est pas possible de transmettre et partager efficacement les savoirs développés.
Quel étudiant n'a pas rencontré un intervenant académique ou professionnel de la sorte ? Quel dirigeant n'a jamais acquiescé face à un auditeur ou un consultant sans pour autant avoir compris un traître mot du monologue auquel il a passivement assisté, et ce simplement pour ne pas perdre la face ? Non, pas vous, bien entendu =).

Si je partage l'avis des dirigeants et recruteurs interviewés dans l'article, dans l'ensemble, je reste perplexe quant aux chiffres et à l'absence de bilan sur des données chiffrées, et certifiées par des organismes indépendants, quant à l'insertion professionnelle des jeunes diplômés avec une double compétence. Mais également mentionnant le taux d'échec, de réorientation et la durée d'accès au premier emploi "DANS LEUR DOMAINE" de compétences spécifiques. La question de la rémunération est encore un peu différente.

Équivalences de diplômes : comment savoir ?

Équivalences de diplômes : comment savoir ?

La question de la mobilité des travailleurs et par là même des jeunes diplômés est fondamentale en cette période.
Le réseau ENIC-NARIC répond du mieux possible aux sollicitations et vous accompagne dans le processus de reconnaissance.
L'actuelle Directive Européenne 2005/36 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles entre dans sa phase finale de révision. Cette directive consolide dans un seul texte les trois directives relatives au système général de reconnaissance des qualifications professionnelles (reconnaissance des diplômes, des certificats et titres de l’enseignement supérieur long; reconnaissance des diplômes, certificats et titres autres que ceux de l’enseignement supérieur long et du mécanisme de reconnaissance des diplômes pour l’artisanat, le commerce et certains services).

Vous trouverez plus d'informations directement sur le site des Institutions.

La reconnaissance des qualifications est un pré-requis pour les jeunes diplômés souhaitant initier un programme de mobilité (tel que le Programme Vacances Travail par exemple) ou s'expatrier. La plupart des grandes entreprises proposent aujourd'hui à ses salariés une mobilité internationale afin de parfaire leur formation et de découvrir de nouveaux horizons. Les démarches pour obtenir la reconnaissance de ses diplômes et qualifications sont les prémices d'une premier contact avec le Management Interculturel.
En la matière, je vous recommande vivement les ouvrages de Geert Hofstede.

jeudi 23 août 2012

Heures sup' (Overtime) : Mode d'emploi


Comme suite à la publication au JO du 17 août 2012 relatif aux nouveaux régimes social et fiscal applicables aux heures supplémentaires, voici quelques pistes de compréhension, sous réserve de l'application de ce texte.

La fin de la période estivale approche et l'heure de la rentrée s'apprête à sonner ! Quelles sont les nouveautés à compter de la rentrée...
  • Champ d'application de la fin des exonérations des heure supplémentaires :
La refiscalisation concerne toutes les heures supplémentaires et complémentaires effectuées dans toutes les entreprises (de moins de 20 salariés y compris) à compter du 1er août 2012.
Le champ d'application concernant deux domaines, à la fois la déduction forfaitaire s'appliquant aux cotisations patronales et également aux cotisations salariales.
A compter du 1er septembre 2012, les déductions forfaitaires ne s'appliqueront plus à aucune heure supplémentaire ou complémentaire pour les cotisations salariales. Pour les cotisations patronales, seulement les heures supplémentaires ne seront plus déductibles à la condition que l'entreprise compte au moins 20 salariés.

Exception : Les réductions de cotisations et les déductions forfaitaires sont maintenues dans le cadre de la TEPA pour la modulation et les conventions de forfait annuel, uniquement pour les accords encore en vigueur au 1er Septembre si le décompte du temps de travail s'arrête au plus tard le 31 Décembre 2012.

  • Mode d'application particuliers.
1. Versements différés ou paies décalées :

Lorsque l'entreprise paie le salaire de la période d'Août au mois de Septembre, le nouveau régime ne sera visible qu'à partir du mois d'Octobre sur le bulletin de paie.

Lorsque la période de travail chevauche à la fois le mois d'Août et de Septembre, les deux régimes s'appliqueront suivant la période concernée. Les heures supplémentaires effectuées en août, seront exonérées de cotisations, celles de septembre, non.

2. Réduction Fillon :

La suppression de la déduction forfaitaire et de la réduction de cotisations n'aura pas d'influence sur la réduction Fillon. Seules la déduction forfaitaire de cotisations de 0,50 € dans les entreprises de 20 salariés et plus, et la réduction de cotisations pour les salariés sont supprimées. 
La rémunération des heures supplémentaires, de leur majoration, et les heures complémentaires seront toujours, dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui, intégrées dans la rémunération annuelle à prendre en compte pour déterminer le coefficient de la réduction Fillon, dont le montant restera inchangé. En effet, le nombre de ces heures sera toujours pris en compte pour augmenter la valeur du SMIC-annuel pris en compte dans la formule de calcul Fillon.

3. Le dépassement du seuil de 19 salariés :

La Loi de Modernisation de l'Economie (LME) du 4 août 2008 a mis en place un dispositif provisoire de neutralisation des effets de seuil, en faveur des entreprises qui franchissent pour la première fois certains seuils d'effectifs en matière sociale au titre des années 2008, 2009 et 2010.Ce dispositif a été prolongé en 2011 et en 2012
De ce fait, en matière de cotisations patronales sur les heures supplémentaires, l'entreprise qui a franchi pour la première fois le seuil de 20 salariés au 31/12/2011 continue d'appliquer le taux de 1,50 € pour la période jusqu'en 2014. L'entreprise qui franchira ce seuil au 31/12/2012 appliquera le taux de 1,50 € jusqu'en 2015. 

En revanche, pour les entreprises qui ont franchi ce seuil pour la première fois en 2008, et dont l'effectif était supérieur à 20 salariés au 31/12/2011, la neutralisation a cessé de s'appliquer depuis le début de l'année.

4. Les accords de modulation et convention de forfait annuel :

Dans l'état actuel du texte, la refiscalisation concerne les entreprises appliquant un accord de modulation ou une convention de forfait annuel jusqu'au 31 décembre 2012. Cependant, le ministre du Budget lors des débats parlementaires a annoncé une éventuelle tolérance comme pour le régime social.

La refiscalisation s'applique également en cas de variation de la durée du travail sur l'année. Dès lors elles sont décomptées : 
- en cours d'année, pour les heures accomplies au-delà de la limite haute hebdomadaire éventuellement fixée par l'accord (en l'absence d'une telle limite, aucune heure n'est décomptée) ; 
- en fin de période d'annualisation, les heures effectuées au-delà de 1 607 heures annuelles ou de la limite annuelle inférieure fixée par l'accord, déduction faite, le cas échéant, des heures supplémentaires déjà décomptées en cours d'année (article L. 3122-4 du Code du travail). 

Si le décompte est effectué le 31 août et qu'il apparaît qu'il y a des heures supplémentaires, celles-ci seront donc fiscalisées sous réserve d'une instruction fiscale future.

En espérant vous avoir apporté un éclairage suffisant.

mercredi 8 août 2012

Le partage de fichier en entreprise

Récemment, le groupe de sécurité informatique Symantec arrive à ce constat après avoir mené une enquête mondiale sur le partage de fichiers dans les PME en 2012. (Applied Research a réalisé cette enquête en novembre 2011, auprès de décideurs de 1 325 PME mondiales employant entre 5 et 500 personnes.) Il ressort de l'enquête qu'un nombre croissant d'employés a recours à des solutions de partage de fichiers en ligne à usage personnel qui ne sont pas approuvées par la direction informatique de leur entreprise. « 71 % des petites entreprises qui subissent une cyberattaque ne s'en remettent jamais. Elle leur est fatale », explique Rowan Trollope, Group President, SMB and .cloud, Symantec. « Les PME sont les plus rapides à adopter des technologies de cloud computing telles que les services de partage de fichiers. Elles doivent donc être prudentes et sécuriser l'utilisation de ces services, surtout lorsqu'ils ne sont pas conçus pour les entreprises. Plus les employés ont recours à des services de cloud computing grand public, plus les risques des PME augmentent », ajoute-t-il.

En d'autres termes, la démocratisation de l'utilisation des services de partage de fichiers en ligne mettrait plus que jamais en danger la sécurité des entreprises. C'est en tous les cas la principale conclusion tirée de l'enquête par Symantec en 2012, sur un échantillonnage mondial relatif au partage de fichiers dans les PME menée. Cette tendance va de pair avec la consumérisation de l'informatique au sein de laquelle l’écart entre travail et divertissement diminue avec l'utilisation de services en ligne sur les appareils mobiles personnels. Ces nouveaux comportements, comme ceux qui conduisent à l'utilisation des technologies de partage de fichiers, exposent les entreprises à des pertes de données. Autrement dit, les solutions de partage de fichiers en ligne sont de plus en plus utilisées dans les entreprises et les PME sont plus exposées aux problèmes de sécurité et aux pertes de données que les autres.

Voici ci-dessous, les principaux points que nous retiendrons de cette enquête.


  • Influence

L'adoption de solutions de partage de fichiers en interne est fortement influencée par ses employées. L'enquête relève que selon les personnes interrogées dans les PME, le partage de fichiers améliore la productivité des employés. 
74 % utilisent un service de partage de fichiers en ligne pour être plus productifs. 

En outre, 61 % estiment que les employés ont une influence relativement ou extrêmement forte sur l'utilisation de solutions de partage de fichiers en interne, ce qui est en phase avec le taux d'utilisation des appareils mobiles (63 %), des PC/ordinateurs portables/tablettes (64 %) et des réseaux sociaux (53 %).

  • Risques de diffusion, de pertes ou d'altération des données.
Le partage de fichiers présente des risques de pertes de données et de sécurité: de nombreuses personnes ont reconnu que les méthodes de partage de fichiers mal gérées présentent des risques pour leur entreprise. 

Les risques cités sont les suivants : 
partage d'informations confidentielles à l'aide de solutions non approuvées (44 %), 
logiciels malveillants (44 %), 
perte d'informations confidentielles ou propriétaires (43 %), 
violation d'informations confidentielles (41 %), 
atteinte à l'image de marque/la réputation (37 %) 
violation des réglementations (34 %). 


Organiser le contrôle d'accès est essentiel, l'absence de règles augmente également les risques : plus d'un cinquième (22 %) des personnes interrogées ont déclaré ne pas avoir mis en place de règles pour contrôler les accès des employés aux fichiers et leur partage.

  • Comportements à risques.
Ce point est particulièrement intéressant, en effet, les comportements en matière de partage de fichiers présentent des risques pour les PME. 
Le comportement des employés en matière de partage de fichiers présente des risques supplémentaires. Lorsqu'il est demandé aux employés ce qu’ils feraient s’ils avaient besoin de partager un fichier volumineux, les personnes interrogées ont indiqué qu'elles demanderaient de l'aide à un informaticien (51 %), 
qu'elles auraient recours à une solution suggérée par un client, sous-traitant ou partenaire (42 %), 
qu'elles utiliseraient le système informatique en place (33 %) 
qu'elles rechercheraient et téléchargeraient une solution gratuite en ligne (27 %). 

En outre, 41 % ont indiqué que l'atteinte à l'image de marque est un sujet de préoccupation associé au partage de fichiers.

  • L'augmentation de la taille des fichiers partagés (poids et volume des données)
Les fichiers sont de plus en plus volumineux : la taille des fichiers partagés en interne et avec des tiers augmente considérablement. Une personne sur sept (14 %) a déclaré que la taille moyenne des fichiers actuellement partagés par leur entreprise était supérieure à 1 Go, contre 6 % l'année dernière.

  • Télétravail
Les employés des PME travaillent hors du bureau : selon les personnes interrogées, le nombre d'employés qui travaillent à distance et/ou à domicile a augmenté progressivement au cours des trois dernières années et cette tendance devrait se poursuivre. D'ici un an, 37 % des PME emploieront des personnes qui travaillent totalement, partiellement ou occasionnellement à distance (contre 22 % il y a trois ans et 32 % aujourd'hui) et 32 % des personnes qui travaillent totalement, partiellement ou occasionnellement à domicile (contre 20 % il y a trois ans et 28 % aujourd'hui).

  • Piste de recherches et recommandations pour les PME
Selon Symantec, les PME doivent centraliser le stockage et la gestion des fichiers avec un système Web sécurisé, accessible en tout lieu et avec n'importe quel appareil, pour la protection hors site des données. Mais aussi mettre en place des contrôles et des autorisations d'accès pour sécuriser les fichiers privés et les séparer des fichiers de production. Il leur faut également surveiller les modalités de partage des fichiers de l'entreprise et mettre en place un système évolutif qui accompagne la croissance de l'entreprise.